Le temps des miracles
Anne-Laure Bondoux
Pris dans les tumultes du Caucase, Koumaïl et sa mère, Gloria, choisissent envers et contre tout de suivre leur route vers une terre synonyme d’espoir, la France : un roman incontournable d’Anne-Laure Bondoux, qui reparait dans la collection Je Bouquine.
« Lorsque les douaniers m’ont trouvé, tapi au fond d’un camion à la frontière française, j’avais douze ans et j’étais seul. Je n’arrêtais pas de répéter « jemapèlblèzfortunéjesuicitoyendelarépubliquedefrancecélapurevérité ». Je ne savais pas que mon passeport était trafiqué, et en dehors de ces quelques mots, je ne parlais que le russe. Je ne pouvais pas expliquer comment j’étais venu du Caucase jusqu’ici, dans le pays des droits de l’homme et de Charles Baudelaire. »
Ce roman touche par son humanité, sa vitalité, sa noirceur mêlée de tendresse. Intense de bout en bout, il entre en résonance avec l’actualité.
Anne-Laure Bondoux vit à Paris. Enfant, elle aimait qu’on lui lise des contes et des poèmes et rêvait de devenir exploratrice. Finalement, les mots sont devenus son passeport favori pour voyager vers l’âge de dix ans, elle a commencé à écrire des histoires, et cette passion ne l’a plus quittée. Après avoir fait, du théâtre, deux enfants, des études de lettres et travaillé à Bayard , elle a décidé de consacrer tout son temps à l’écriture. Certains de ses romans sont traduits en quatorze langues et ont reçu de nombreux prix en France et à l’étranger. Sont parus chez Bayard : « Le destin de Linus Hoppe » et « La seconde vie de Linus Hoppe » (2001), « Les larmes de l’assassin » (2003), « Pépites » (2005) et « Le temps des miracles » (2009)
Également disponible dans la même collection Je Bouquine:
La Magnifique
Le roman « Pépites » (2005) reparaît sous le titre « La Magnifique ». Bella Rossa rêve de fortune, de bonheur, et veut découvrir le continent. Aussi, quand la guerre arrive à Maussad-Vallée, Bella Rossa décide-t-elle d’atteler les vaches à la vieille charrette à foin, puis d’y embarquer son père et toute la quincaillerie qu’elle a accumulée au fil des années pour la vendre afin de subsister. Ce qu’elle ignore, c’est qu’en chemin elle fera la connaissance du sergent Modrzejewski…
À propos des Larmes de l’assassin