Humour, jeux de mots, fantaisie . Longtemps rédacteur pour le magazine « Astrapi », Paul Martin vit désormais de sa plume. Il écrit des romans pour enfants, des scénarios de bandes dessinées (« Kiki et Aliène », « Les enquêtes du Docteur Énigmus » pour BD Kids) et des énigmes (« Énigmes à tous les Étages » chez Bayard Éditions Jeunesse). Il habite à Lille avec un chat très paresseux ! Il est lauréat du grand prix 2019 des lecteurs du journal de Mickey pour son roman « Violette Hurlevent et le jardin sauvage » (Éditions Sarbacane).
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C’est pour rire ! (ou les histoires d’humour)
« Fondamentalement, c’est important de donner aux enfants et de garder, quand on est adulte, le goût de regarder le monde différemment. Parce que pour moi, l’humour c’est vraiment ça. Ce n’est pas tant la blague, qui est une forme d’humour, qu’un regard général sur le monde, où on « décale ». Pour moi, le rire, il naît de l’absurde ou de l’incongruité d’une situation qu’on pensait maîtriser puis soudain, ça dérape… Pour les enfants de 7 ans ou pour les adultes, il y a plein de façon de faire « déraper » le monde. Et moi, j’adore ça. »
Dans les bulles ! (ou les histoires en BD)
« J’ai commencé la BD quand j’étais petit, quand j’avais l’âge de mes lecteurs maintenant . Mon rêve était de devenir dessinateur de BD. Cet intérêt pour le dessin fait qu’aujourd’hui en tant que scénariste , ça me permet de faire mes BD en les dessinant car quand je fais un scenario , je dessine d’abord, tout en pensant au texte, et c’est ce scenario dessiné que j’envoie à l’illustrateur. Ça permet de voir si le gag fonctionne ou s’il y a quelque chose qui cloche. Ça se joue parfois à des petits détails dans le dessin, de lisibilité, de compréhension, qui ne seraient pas évidents à deviner de façon précise en texte. »
Cherchez bien ! (ou les histoires à énigmes)
« Une autre part importante de mon travail d’auteur, c’est la conception de jeux de toutes sortes et en particulier d’énigmes. Quand je conçois un jeu, quand je conçois une énigme, je pense tout d’abord aux visuels. Je commence par faire des dessins préparatoires puis par dessiner toute la scène, et ce n’est que quand j’ai fait ce dessin, que vraiment je m’attaque au texte. Ce qui me permet de faire des conceptions de jeux que j’aurais beaucoup de mal à faire si je parlais uniquement de l’aspect cérébral et de l’intrigue. Un deuxième plaisir, c’est de voir ensuite comment le dessinateur s’approprie mon travail et souvent, refait à sa façon, des choses. C’est une joie de travailler avec des dessinateurs différents. »
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