À chaque instant, des objets et des gens disparaissent mystérieusement. Vous les pensez perdus ? N’avez-vous pas vu ces mains griffues venues les dérober ?
Dans ce premier tome d’une saga fantastique palpitante, Victor Dixen, double lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire, revient avec une nouvelle saga palpitante destinée à un jeune public dès 11 ans.
Tout est parti d’une question : où disparaissent les choses que l’on perd quotidiennement ? Ce trousseau de clés qu’on pensait avoir glissé au fond de son sac, ou ce livre qu’on jurerait avoir laissé sur sa table de chevet en s’endormant. Et si ces objets n’avaient pas été perdus, mais volés par des créatures surgies d’un autre monde pour arracher des morceaux du nôtre ?
Un univers peuplé de croquemitaines…
Chaque jour, des objets et des gens disparaissent. Vous les pensez perdus ? Ils ont été volés par des créatures avides, venues d’un autre monde pour arracher des morceaux du nôtre : les croquemitaines.
La vie de Lucy bascule quand sa mère disparaît mystérieusement. La jeune orpheline est contrainte de quitter sa campagne et d’aller vivre à New York chez sa tante Doris, qui l’oblige à voler dans les trains pour payer son « loyer ». Jusqu’au jour où Lucy fait la connaissance de Rita Perdido, une femme entourée de secrets, qui lui propose de rejoindre son agence de retrouvage.
Lucy découvre qu’elle fait partie d’une caste en voie de disparition : les retrouveurs. Depuis la nuit des temps, ces humains ont le pouvoir de pénétrer dans les oubliettes pour en rapporter les objets, les personnes et les souvenirs perdus. Persuadée que sa mère a été enlevée par un croquemitaine, Lucy se lance à sa recherche. Mais ce n’est pas seulement le sort de sa famille qui est en jeu : à mesure que s’éteigne les derniers retrouveurs, les croquemitaines gagnent en puissance et préparent leur effroyable revanche contre la surface…
Entre récit initiatique et conte horrifique
Agence Perdido nous entraîne dans un univers sombre et envoûtant, peuplé de danger et de magie, où l’espoir n’est jamais complètement perdu. Une aventure captivante imaginée par Victor Dixen, double lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire (auteur des séries best-sellers « Animale », « Phobos », « Vampyria »…) et magnifiée par les splendides illustrations de Noëmie Chevalier.
En exclusivité, découvrez l’interview exclusive de Victor Dixen :
Comment est née l’idée de ce projet, Agence Perdido ? Une suite est-elle prévue prochainement ?
VICTOR DIXEN : Tout est parti d’une question : où disparaissent les choses que l’on perd quotidiennement ? Ce trousseau de clés qu’on pensait avoir glissé au fond de son sac, ou ce livre qu’on jurerait avoir laissé sur sa table de chevet en s’endormant.
Et si ces objets n’avaient pas été perdus, mais volés par des créatures surgies d’un autre monde pour arracher des morceaux du nôtre ? Ce récit, Les derniers retrouveurs, est le premier d’une saga à travers laquelle j’aborde le thème de la perte sous toutes ses formes, depuis les petits objets du quotidien jusqu’aux grands deuils. Ce n’est pas parce qu’on a perdu un être cher qu’on est condamné à l’oublier. Parfois, la perte de quelque chose à quoi l’on tenait beaucoup nous permet d’ouvrir les yeux sur une nouvelle dimension de notre existence et de réinventer notre vie. On grandit aussi en assumant ses failles : c’est ce
que mon héroïne Lucy va apprendre au fil des tomes.
Vos dialogues sont très vivants : où puisez-vous votre inspiration pour faire parler une adolescente d’une manière aussi moderne ?
VICTOR DIXEN : Autour de moi, dans la vie de tous les jours. Lucy est une adolescente de mère américaine et de père français. Pour forger sa personnalité et son phrasé, j’ai utilisé ma propre expérience biculturelle, entre les États-Unis où je vis et la France où je suis né. Par ailleurs, lorsque je rencontre mes lectrices et lecteurs ados en dédicace, de chaque côté de l’Atlantique, je suis attentif à la manière dont ils s’expriment et cela ressort sans doute dans les dialogues que j’écris.
Au début de l’intrigue, l’héroïne vole des objets dans le train : est-ce inspiré d’une expérience personnelle durant votre adolescence ? La question de la justice est également très présente tout au long du roman.
VICTOR DIXEN : Dans les premiers chapitres, Lucy est en effet contrainte de voler des objets égarés par les voyageurs dans la gare de Grand Central, pour régler le « loyer » que sa tante exige. Fort heureusement, je n’ai pas vécu ça dans ma propre adolescence, mes parents me logeaient gratuitement ! Dès le début du roman, le thème de la justice se pose de manière très
concrète à l’héroïne : les circonstances l’autorisent-elles à commettre ces larcins ? Plus tard, lorsqu’elle découvre qu’elle possède le fabuleux don du retrouvage, ce questionnement prend une nouvelle ampleur : un grand talent impose-t-il l’obligation morale de le mettre au service des autres ? Rita Perdido, la mentore de Lucy, est de cet avis ; son ennemi juré, Théophraste Malle, prétend au contraire que chaque retrouveur est libre de s’enrichir sans avoir de compte à rendre à personne. La question de la justice est au coeur de cette histoire.
Agence Perdido – tome 1 : Les derniers retrouveurs – Paru chez Bayard Jeunesse le 2 octobre – Dès 11 ans