Esmé Planchon – À partir de 12 ans – En librairie le 9 mars 2022
La communauté de fans de la saga « Les mondes invisibles » est sous le choc lorsque l’autrice mystère Maria Zumai annonce qu’elle met un point final à son histoire. Parmi eux, Lucien – qui se fait appeler Zora sur internet – va tenter de démasquer l’identité de son idole.
Passion littérature
Lucien a 16 ans. Sous le pseudonyme féminin de Zora, il partage sur les forums de fanfiction sa passion absolue pour « Les mondes invisibles », la célèbre saga fantastique de l’autrice mystère Maria Zumai. Lucien préfère l’imaginaire à la vie, et les discussions en ligne avec Xena plutôt que la compagnie de ses camarades d’internat. Il aime promener ses pensées au bord du lac. D’ailleurs, il rêverait de vivre au fond d’un lac comme les « Plongeantes » de Maria Zumai….
Une plongée dans le réel
Son histoire avec le réel commence lorsque Maria Zumai annonce qu’elle ne sortira pas le tome 4 tant attendu de son œuvre. En compagnie de deux fans des « Mondes invisibles », Lucien se lance dans
une enquête pour démasquer l’autrice. Une enquête dans les livres pour trouver la vérité dans la vie
Un roman moderne
Une histoire qui aborde des thématiques très contemporaines : amitiés virtuelles, communautés de fans, forums, tchats, fanfictions et clivage entre vie en ligne et vie réelle, ainsi que des questionnements autour de l’identité sociale et sexuelle.
Élève de la pédagogie Montessori, Esmé Planchon passe son enfance à s’imaginer des histoires à voix haute. Aujourd’hui, elle met en scène des comédies musicales, fait des happenings dans des galeries, des night-clubs ou encore des salons de coiffure, et raconte des histoires de toutes les manières possibles. Son premier roman « Faut jouer le jeu » paru en 2014 (L’École des loisirs) a été suivi de « On habitera la forêt » en 2019 (Casterman). Elle a publié dans la collection BD KIDS » La fée des grains de poussière ».
L’Extrait
« Vous avez déjà entendu les adultes dire des choses comme « Il faut faire très attention sur Internet, les gens ne sont pas ce qu’ils prétendent être? ».
Eh bien, c’était exactement ça que j’aimais.
Car, sur Internet, je pouvais devenir quelqu’un d’autre. Je n’aimais pas trop les réseaux sociaux, cette partie déprimante d’Internet qui est comme une extension de la vraie vie (sans les odeurs). Sur les réseaux sociaux, il faut encore être soi-même, en ajoutant des filtres pour avoir l’air plus cool. Bref, exactement comme au lycée, où tout le monde a l’air de porter ds filtres de coolitude sous forme d’habits et d’expressions à la mode. Déjà que j’avais du mal à avoir des likes en vrai, fallait aussi en avoir sur Internet? Au secours.
Ce que je voulais, c’était mener une double vie secrète.